Film de présentation de la Communauté de l'agglomération d'Annecy sur la modernisation du système d'eau potable. Présenté par le personnage virtuel Osmoz.
Le film présente la modernisation des équipements actuels du site de la Puya sur les bords du lac d'Annecy, ainsi que la construction d'un nouveau bâtiment sur le site des Espagnoux. La communauté rassemble les communes suivantes : Annecy le vieux, Argonay, Pringy, Metz Tessy, Epagny, Meythet, Annecy, Cran Gevrier, Poisy, Chavanod, Seynod, Montagny les Lanches, Quintal et Sevrier.

Site internet de la Communauté de l'Agglomération d'Annecy : www.agglo-annecy.fr
Réalisation NOVAMOTION : www.novamotion.com


Bonjour à tous et bienvenue dans cette balade aux pieds des Alpes. Droit devant, fruit de la disparition des glaciers et alimenté par un bassin versant montagneux garant de la pureté de ses eaux, le lac d’Annecy ! La qualité de ce milieu aquatique complexe est exceptionnelle.

Grâce à l’action des hommes, ce trésor naturel a été préservé et joue maintenant un rôle essentiel de ressource en eau pour près de 130 000 habitants.

Osmoz, pour vous servir ! Je serai votre androguide pour la présentation des équipements de traitement de l’eau de l’agglomération d’Annecy. Et maintenant, un peu d’histoire :

En janvier 2001, par la volonté des 13 communes membres, l’agglomération d’Annecy prend en charge la production et la distribution d’eau potable. Elle hérite ainsi de l’action de la ville d’Annecy et reprend, en l’adaptant, le projet de modernisation du système existant, ainsi que les études réalisées pour répondre aux nouvelles normes européennes de qualité de l’eau.

Voici le site de la Puya. Il fut choisi en 1906, après deux années de débats, pour accueillir un système novateur de production d’eau potable, à partir du lac.
L’usine de la Puya fut modernisée à trois reprises au XXème siècle. Sa fiabilité et ses capacités de production n’ont jamais été prises en défaut.
Cela témoigne de la pertinence du choix initial de nos prédécesseurs, il y a plus d’un siècle.

Plus de 30 ans après la dernière rénovation, la modernisation des équipements était devenue nécessaire.
D’abord pour respecter une exigence de sûreté sanitaire, par exemple en cas de pollution accidentelle due au trafic routier proche, mais aussi pour assurer la continuité du service même en cas d’arrêt d’un des composants (en doublant tous les circuits d’eau, en augmentant les volumes d’eau stockée).

La démarche est complexe : elle doit prendre en compte faisabilité et coût du projet, mais aussi l’impact sur l’environnement.
Allons voir plus en détails les solutions retenues.

Le périmètre de protection à la surface du lac a été agrandi en conséquence.

Une extension du bâtiment principal est construite, à la place des anciens ateliers. Elle regroupe les nouvelles pompes (plus nombreuses) remplaçant les équipements dont certains dataient de plus de 30 ans.

La phase de traitement de l’eau, ensuite…
L’ancien système mettait en œuvre une étape de filtration à l’aide de micro tamis (retenant les particules en suspension), une étape d’oxydation à l’ozone (tuant les parasites, virus et autres bactéries) et une désinfection au chlore.

Le nouveau procédé de filtration sur membranes, se caractérise par une capacité de rétention des micro-organismes très importante et évite aussi l’utilisation de produits chimiques de traitement.
Les micro tamis sont conservés comme pré-traitement.

Un élément important de sûreté est ajouté : un réservoir enterré, appelé « bâche d’alerte » dans laquelle l’eau brute transite afin de contrôler sa qualité en amont du traitement grâce à une station de mesure d’une éventuelle pollution.

Bien sur une extension de l’usine actuelle pour installer ces nouveaux filtres aurait été possible, mais pas sans dégrader le paysage.

Un terrain est finalement retenu dans le secteur des Espagnoux, pour accueillir la construction du nouveau bâtiment. Il se trouve à une altitude satisfaisante pour alimenter les réservoirs et permet d’abandonner les canalisations historiques sous la nationale, remplacées par une galerie souterraine.
De plus, un des principaux avantages de ce 2ème site est qu’il est pratiquement invisible depuis le lac.

L'eau pompée depuis la Puya est filtrée dans une membrane 1000 fois plus fine que les pores de la peau. Une fois débarrassée de toute impureté, l’eau est stockée dans un réservoir de 8000 m3, ce qui porte la quantité d'eau stockée à une journée de consommation.

Pour s'assurer de la bonne qualité de l'eau tout au long de son trajet dans les canalisations, une infime quantité de chlore est rajoutée.

Cette nouvelle usine est entièrement pilotée par des automates programmables, ce qui offre une sûreté de fonctionnement accrue.

Naturellement, une importance particulière a été accordée à l’intégration paysagère du bâtiment des Espagnoux…

Le parti retenu a été celui de placer l'essentiel des volumes en position enterrée et de végétaliser les parties émergentes de l'équipement.

Pour acheminer l'eau vers les réseaux de distribution, une canalisation a été établie entre les Espagnoux et le réservoir du Belvédère dans lequel est installé un dispositif de régulation qui analyse en permanence les besoins en eau du territoire desservi.

Avec cet ensemble d'équipements, le service de l'eau de la Communauté de l’Agglomération d'Annecy dispose des moyens nécessaires pour distribuer une eau encore plus sûre au plan de la qualité sanitaire.

De même, il est mieux armé pour faire face à des incidents techniques touchant la capacité de production.

Enfin, l'avènement de ces nouvelles installations a permis d'étendre, en tout sécurité, la distribution de l'eau du lac dont la faible dureté est appréciée a près de 140 000 habitants de l'Agglomération d'Annecy.

Version italienne - Version anglaise - Version allemande

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